Un groupe de visiteurs indiens passe deux semaines à Anglet. Cela fait 30 ans que de tels séjours sont organisés.

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C’est inattendu pour qui ne connaît pas Anglet, mais depuis 30 ans des échanges réguliers sont organisés avec l’Inde. Samedi, en fin d’après-midi, douze ressortissants indiens sont arrivés en gare de Biarritz. Immédiatement pris en charge par leurs hôtes angloys, ils ont été reçus dans la foulée à la mairie par Claude Olive.

Un rendez-vous habituel qui revient tous les trois ans, à l’initiative de l’association à but non lucratif Perspectives asiennes, dont le siège est à Paris, mais qui possède des antennes dans plusieurs villes dont Anglet. Elle s’est donnée pour vocation, il y a un peu de plus de 40 ans, de mettre en relation des habitants des deux pays, en organisant des accueils familiaux.

À Anglet, c’est Francine Bernard-Aguerre qui la représente. « Le but de l’association est d’organiser des échanges entre familles. Les Indiens sont accueillis chez l’habitant et il en va de même lorsque nous nous rendons en Inde. Ces échanges existent à Anglet depuis 30 ans. Mais comme ils n’ont lieu que tous les trois ans, ce n’est que la dixième visite que nous organisons. »

Des délégations de Perspectives asiennes sont présentes dans plusieurs grandes villes du sous-continent. Les douze Indiens arrivés samedi viennent principalement des environs de Bombay, notamment de la ville d’Ahmedabad, dans l’état de Gujarat, celui du Mahatma Gandhi. Avec ses six millions d’habitants, c’est la sixième ville indienne. Samedi soir, Claude Olive a chaleureusement accueilli ces visiteurs emmenés par Tejal Bhasket Bhatt, toute heureuse de venir en France. « Je suis déjà venue une fois, mais je n’avais passé qu’une journée à Paris. Juste le temps de voir la tour Eiffel et le château de Versailles. J’avais vraiment envie de revenir. »

Cette fois, elle a pu, avec ses compagnons de voyages, passer une semaine dans la capitale. Le groupe s’est ensuite scindé en deux. Une partie s’est rendue à Montbéliard dans le Doubs et Charleville-Mézières dans les Ardennes.

Thérapie avec percussion

Quelque chose faisait dire à Tejal Bhasket Bhatt que, notamment sur le plan climatique, il valait mieux venir visiter le Pays basque. Un riche programme les y attend, avec bien sûr le château d’Abbadia, la villa Arnaga, Pau, etc. Les Indiens ont aussi rendez-vous avec l’association Surfrider foundation. Le séjour s’achèvera le 1er juin, avec une soirée indienne à la salle Ansbach de la Maison pour tous.

Entre-temps, les Indiens, tous anglophones, auront eux l’occasion d’échanger sur leur vie quotidienne avec leurs correspondants angloys. Tejal Bhasket Bhatt parlera de son étonnante profession. Elle pratique la sound-thérapy. À l’aide d’un instrument de percussion en cuivre, en forme de bol. Une discipline qu’elle a apprise auprès d’un maître du genre à Katmandou au Népal. « Ce sont les vibrations produites qui sont bénéfiques, explique-t-elle. Cela permet notamment de soigner les problèmes de stress. Une femme qui ne parvenait pas à avoir d’enfant est devenue mère après avoir suivi des séances avec moi. »

Jean-Pierre Tamisier

jp.tamisier@sudouest.fr

 

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